Ciné-Villeneuve présente Candelaria
Le film Candelaria, de Jhonny Hendrix Hinestroza, sera projeté lundi 20 octobre 2019, à partir de 20 heures. (photo : image extraite du film)

Ciné-Villeneuve présente en projection, lundi 20 octobre, à 20 heures, à la salle polyvalente des Baladins, le film Candelaria, de Jhonny Hendrix Hinestroza. La projection se fait en partenariat avec l’Université populaire de la Villeneuve et Amitié, loisirs et découvertes (ALD), dans le cadre du cycle « Bien vieillir à la Villeneuve ». Thèmes abordés, synopsis, avis, Ciné-Villeneuve vous raconte tout sur le film.

Le film

La Havane, 1995. Au plus fort de l’embargo américain, les Cubains traversent une crise économique sans précédent. Parmi eux, Candelaria et Victor Hugo, 150 ans à eux deux, vivent de bric et de broc jusqu’au jour où Candelaria rentre à la maison avec une petite trouvaille qui pourrait bien raviver la passion de leur jeunesse…

La meilleure critique, et description du film en même temps, est celle du site internet avoir-alire. Difficile d’en faire un résumé ou d’en extraire quelques extraits, alors voici l’avis (comme le désigne le site internet https://www.avoir-alire.com/candelaria-la-critique-du-film) :

« À l’heure où l’Europe n’a de cesse de renier ses aînés, le réalisateur colombien Jhonny Hendrix Hinestoza, confronté au vieillissement de ses parents leur rend un hommage plein de poésie et d’humanité, à travers le récit de Candelaria et Victor Hugo, un couple de cubains septuagénaires qui a la sagesse de ne retenir que le meilleur de ce que la vie peut lui offrir. Si, pour eux, les difficultés sont nombreuses, elles tiennent plus à la situation de leur pays qu’à leur âge. Quand le mur de Berlin tombe, l’URSS, premier soutien de Cuba, éclate provoquant une énorme crise économique pour l’île, incapable de s’adapter aux changements qui lui sont imposés. Pour gagner quelques dollars, beaucoup de jeunes ont recours à la prostitution ou rejoignent des réseaux de trafic de drogue. Pour les plus âgés, il ne reste que la pauvreté absolue.

« Candelaria et Victor Hugo, chaleureusement interprétés par Veronica Lynnel et Alden Knight vivent dans une maison aux murs décrépis et leurs dîners bien maigres se déroulent souvent à la lueur des bougies, car ici l’électricité est défaillante. Pourtant, riches de la complicité qui les lie et de leur amour mutuel, ils s’accommodent de tous les obstacles sans jamais se plaindre. Tournant le dos à toute forme de tristesse ou de découragement, le récit nous plonge dans l’univers de ce couple mu par une joie de vivre inaltérable. Les petites taquineries entre eux, la surveillance continuelle dont Candelaria, telle une mère-poule, entoure les 5 poussins qu’elle a adoptés, objet de toutes les convoitises en ces temps de disette, les soirées où elle revêt sa plus belle robe et se transforme en chanteuse pour touristes en compagnie de quelques amis musiciens qui attisent la jalousie de son compagnon, émaillent de légèreté un quotidien pourtant difficile que les couleurs vives et le joyeux désordre des rues de la Havane contribuent à réchauffer. Néanmoins, pour tenter de survivre, nos joyeux seniors sont condamnés à travailler encore. Tandis qu’il est employé dans une fabrique de cigares et en prélève, non sans risque, quelques-uns pour son compte afin de les revendre et de s’acheter ainsi quelque complément de nourriture, elle est en charge de la blanchisserie d’un grand hôtel de la ville. Alors que la vie s’installe dans une quiétude toute relative, un événement imprévisible qui prend la forme d’un caméscope trouvé dans un panier de linge sale vient bouleverser l’existence de nos tourtereaux. Dans ce pays où tout se monnaye mais où aussi les dénonciations vont bon train, se pose la question de l’attitude à adopter face à ce cadeau du ciel. Faut-il le rendre, le vendre ou le garder pour soi ?

« Non sans malice, les deux vieux amants l’utilisent pour faire renaître et immortaliser une passion physique qu’ils croyaient à jamais éteinte et nous offrent du même coup, entre humour et amusement, des scènes d’une délicatesse rare sur le sujet discret de la sexualité du 3ème âge. La proposition scabreuse d’un proxénète sans foi ni loi les ramènera à la réalité et affirmera plus que jamais le sens de la dignité dont ils ont fait preuve tout au long de leur vie, si semée d’embûches fut-elle.

« Un film réjouissant et doux qui clame généreusement que l’amour reste la plus belle des recettes pour lutter en toutes circonstances et à tous âges contre les aléas de l’existence.« 

Le réalisateur

Jhonny Hendrix Hinestroza est un touche à tout du cinéma : réalisateur, scénariste, monteur mais aussi acteur et producteur. Il est cependant très mal connu, sa date de naissance et sa nationalité sont portées, lorsqu’il en est fait état sur les sites internet, comme « inconnues », sauf le site avoir-alire qui le donne Colombien.

Ses activités :
2017 – Candelaria : réalisateur, scénariste, monteur, producteur ;
2015 – Anima : acteur, producteur ;
2012 Choco : réalisateur, scénariste, producteur.

De 2006 à 2019, il a été producteur de 11 autres films.

Les critiques

AlloCiné (www.allocine.fr) note les films sur 5 à partir des critiques, et notes éventuelles de la presse et des notes de spectateurs écrivant à AlloCiné. Les moyennes sont Presse : 3,6 pour 16 titres et Spectateurs : 4,2 pour 45 notes et 10 critiques.

La bande-annonce