En décembre a eu lieu le marché de Noël des créateurs de la Villeneuve. Les exposants ont pu vendre les objets qu’ils fabriquaient.
Mercredi 18 décembre s’est tenu le marché des créateurs de la Villeneuve, au Patio, pour la deuxième année consécutive. Une vingtaine d’exposants ont pu, dans une ambiance chaleureuse, vendre les objets qu’ils ont créés. À l’origine de ce marché, Liz Creppy, de l’association Zion of Colors. Elle-même tenait un stand : « Je fabrique des objets décoratifs, des coussins, des porte-bougies, je dessine. »
L’idée de ce marché lui est venue l’année passée. « J’ai fait le constat qu’il n’y avait rien à Villeneuve, alors que d’autres quartiers ont un marché de Noël. J’ai contacté Mélissa Quillier, une agente de développement local du Patio, pour avoir de l’aide de la Ville pour en organiser un. »
À la différence de beaucoup de marchés de fin d’année, ici tout est local. « Il y a plusieurs marchés de Noël en ville. Mais maintenant, c’est tout du « made in China », c’est très commercial… Ça manque de choses fait main. » Alors Liz Creppy a réuni quelques personnes de son entourage : « Je connaissais une ou deux personnes dans le quartier qui fabriquaient des choses. C’est valorisant de tenir un stand. »
Puis d’autres se sont greffées, surtout des femmes. « Cette année, il n’y avait presque que des femmes. On devrait plutôt l’appeler le marché des créatrices ! » Au delà de l’aspect purement commercial, le marché avait aussi pour but « de partager des moments, dans une ambiance conviviale. » Avec « deux fois plus d’exposants que l’année dernière », le marché a été un succès : « Les femmes étaient contentes mais elles ont regretté le manque de passage. » L’emplacement du Patio, invisible depuis l’extérieur, n’aide pas.
La plupart des exposantes sont partantes pour réitérer l’événement en 2020 et pourquoi pas le développer. « Il faudrait réfléchir à d’autres moyens, comme créer un label « 100 % made in France à Villeneuve », ou un panel de chaque créatrice qu’on sortirait pour les événements du quartier. Les gens pourraient voir qui crée quoi et contacter la personne. », ambitionne Liz Creppy. Mettre en valeur les compétences artisanales des quartiers, tout un programme. Selon une étude de l’Institut supérieur des métiers, l’artisanat dans les quartiers « politique de la Ville » est aussi développé qu’ailleurs, bien qu’il y ait une surreprésentation du BTP et moins d’artisanat de fabrication.
