Pauline Damiano, habitante de la Villeneuve, est décédée le 19 février 2016. Elle était connue pour son engagement dans le quartier, notamment à travers l’association des habitants de la Crique sud.
Pauline Damiano a été, entre autres, éducatrice à Point d’eau, association qui offre un lieu aux sdf pour prendre des douches ou simplement se reposer.
Comme présidente de l’association des habitants de la Crique sud, elle était à l’origine de la plainte des habitants pour diffamation contre France Télévisions, suite à la diffusion du documentaire Villeneuve, le rêve brisé, sur France 2, lors de l’émission Envoyé spécial.
Elle apparait dans le documentaire Villeneuve, l’utopie malgré tout, réalisé par Vincent Massot et Flore Viénot, chaleureusement accueilli lors de l’avant-première dans le quartier.
Pauline Damiano a aussi participé au projet Droit de réponse, porté par Le Crieur, dont le but était de donner la parole aux habitants, droit refusé par France Télévisions.
Le Crieur republie ici son intervention :
3 Commentaires
Leider dit: 21 février 2016 à 22 h 59 min //
je vais quand même faire de la pub…! Le CRHA (Citoyens Résistants, d’Hier et d’Aujourd’hui) qui organise tous les ans, depuis le délétère passage de Sarkozy, en campagne présidentielle de 2007, un rassemblement pour présenter les luttes actuelles et celles d’avant, avait invité Pauline, en tant que Présidente de l’association de la Crique Sud. Elle y a participé à une table ronde sur les quartiers populaire. On lui demandait de présenter notre bagarre contre France Télévision. Je ne sais pas s’il existe un document relatant cette rencontre, mais la salle était bien pleine et les autres témoins étaient très intéressants.
Lise
Benjamin Bultel dit: 22 février 2016 à 10 h 31 min //
Pauline Damiano avait écrit un article racontant son passage au plateau des Glières, dans le Traits d’Union de septembre 2015 (le journal de l’Union de quartier 1).
Elle y écrivait, à propos de la plainte contre France Télévisions : « À Villeneuve, refuser le mépris et l’arrogance nous a rendu notre dignité. On ne mesure pas immédiatement la portée de nos actes. En nous défendant de l’image salissante qu’Envoyé Spécial faisait de nous, nous avons aussi montré à notre très modeste niveau qu’il n’y a pas de fatalité et que s’indigner, se révolter contre le mépris, la calomnie et le racisme est fondamental. »
Guy MORE dit: 10 mars 2016 à 12 h 54 min //
Il faut noter que l’hommage qui lui a été rendu mardi soir à l’Espace 600 a été largement rapporté par le Dauphiné Libéré du jeudi 10 mars (page 11pour ceux qui ne l’ont pas vu).