Ciné-Villeneuve présente Glory
Le film Glory sera projeté lundi 28 mai, à 20 heures. (photo : affiche du film)

Ciné-Villeneuve présente en projection, lundi 28 mai, à 20 heures, à la salle polyvalente des Baladins, le film Glory, de Kristian Goveza et Petar Valchanov. Thèmes abordés, synopsis, avis, Ciné-Villeneuve vous raconte tout sur le film.

Le synopsis

Tsanko, un cantonnier d’une cinquantaine d’années, trouve des billets de banque sur la voie ferrée qu’il est chargé d’entretenir. Plutôt que de les garder, l’honnête homme préfère les rendre à l’État qui, en signe de reconnaissance, organise une cérémonie en son honneur et lui offre une montre… qui ne fonctionne pas. Tsanko n’a qu’une envie : récupérer la vieille montre de famille qu’on ne lui a pas rendue. Commence alors une lutte absurde avec le Ministère des Transports et son service de relations publiques mené par la redoutable Julia Staikova pour retrouver l’objet.

124824_jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxxUne fable sociale au caractère universel sur les ravages de la corruption.

Note : Ne pas confondre avec un film américain de 1989, drame historique du même titre « Glory ».

Quelques critiques de la presse

Transfuge, par Frédéric Mercier

Glory est un merveilleux film à l’ancienne, qui tire en douceur, sans effets de manche, sa force très puissante de son récit linéaire, de sa manière de semer sur le chemin de son héros des obstacles toujours plus extraordinaires qui révèlent les liens de compromission de l’état avec la mafia locale.

20 Minutes, par Caroline Vié

Glory (est) un film bourré d’humanité, et qui touche d’autant plus qu’on imagine bien que les pratiques politiques d’un pays méconnu ne sont pas forcément si éloignées des nôtres.

aVoir-aLire.com, par Claudine Levanneur

Un drame absurde et grave, tantôt drôle et effrayant, qui n’occulte rien de la corruption qui règne dans les démocraties d’Europe de l’Est.

Le Dauphiné Libéré, par Jean Serroy

Une fable tragicomique, satire cruelle d’un régime corrompu et porteuse d’une sorte de philosophie de l’absurde, aussi réjouissante que désespérante.

119117_jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxxLibération, par Gilles Renault

Quelle qu’en soit son indéniable singularité, il y aurait toutefois quelque chose d’injuste à réduire la pertinence de Glory à son particularisme géographique tant, au demeurant, la parabole sociale revêt intrinsèquement une dimension quasi universelle.

Paris Match, par Yannick Vely

La fable noire glace le sang, surtout qu’elle est inspirée d’une histoire vraie datée de 2001. Dommage qu’au portrait de cet homme seul contre tous fait écho celui beaucoup moins nuancé d’une femme (…) prête à tout pour renforcer l’image de ses clients. (…) Reste le choc d’une fin sombre et nihiliste, sans espoir de rédemption.

La bande-annonce

 

Glory (Slava)
Drame, Grèce, Bulgarie, 2016
De Kristina Grozeva et Petar Valchanov
Avec Stefan Denolyubov, Margita Gosheva, Kitodar Todorov