Budget participatif : deux projets de la Villeneuve parmi les 30 sélectionnés
Samedi 20 juin, les habitants étaient appelés à sélectionner 30 projets à monter. (photo : ville de Grenoble)

Samedi 20 juin, plus de 200 Grenoblois se sont réunis à la halle Clemenceau pour voter les projets du budget participatif. Parmi les 164 projets présentés, 20 petits (coût inférieur à 100 000 euros) et 10 gros (coût supérieur à 100 000 euros) étaient retenus.

Deux projets liés à la Villeneuve ont été choisis par les participants, tous les deux dans la catégorie « gros projets » :

  • l’aménagement d’un parc festif et sportif à la Villeneuve : le projet consiste à rendre plus attractif le parc Jean-Verlhac (parc de la Villeneuve) à travers plusieurs thématiques : le sport, avec la réhabilitation de certains terrains de sport (volley, tennis) ; la cuisine avec l’installation de barbecues et d’un four à pain ; l’événementiel : l’installation de bornes électriques dans le parc faciliterait l’organisation d’événements culturels (concerts, spectacles) ;
  • la création d’un espace de « coworking » pour les quartiers sud : il permet à des travailleurs indépendants d’avoir un lieu pour travailler et ne pas rester isolé, plutôt que de bosser chez soi. Parmi ces travailleurs, beaucoup de professions intellectuelles branchées, notamment liées au numérique. Le journal Le Postillon a consacré un article à un espace de « coworking » dans son numéro d’avril-mai 2015.

Les services municipaux vont, pendant l’été, étudier la faisabilité des 30 projets sélectionnés.

Un nouveau vote devrait avoir lieu les 18 et 19 septembre pour déterminer les projets finalement construits, dans une limite totale de 800 000 euros (soit… 1,2 % du budget d’investissement de la ville de Grenoble). La réalisation des projets devrait avoir lieu en 2016.

Le budget participatif — c’est-à-dire quand les habitants décident eux-mêmes où va l’argent de la mairie — commence à se diffuser en France. Les villes de Paris et de Metz l’ont déjà mis en place, dans un système proche de celui de Grenoble, avec un appel à financement pour des projets portés par des habitants.

L’exemple de Grigny (sud de Lyon), où les habitants pouvaient décider de l’affectation de 25 % du budget d’investissement de la ville, est plus démocratique.