Ciné-Villeneuve présente Belle et Sébastien
Le film Belle et Sébastien, de Nicolas Vanier, sera projeté lundi 19 décembre 2016, à 15 heures. (photo : image tirée du film)

Ciné-Villeneuve présente en projection, lundi 19 décembre 2016, à 15 heures, à la salle polyvalente des Baladins, le film Belle et Sébastien, de Nicolas Vanier. Thèmes abordés, synopsis, avis, Ciné-Villeneuve vous raconte tout sur le film.

Le synopsis

Ça se passe là-haut, dans les Alpes, en Savoie, en Haute Maurienne Vanoise.
Ça se passe là où la neige est immaculée, là où les chamois coursent les marmottes, là où les sommets tutoient les nuages.
Ça se passe dans un village paisible jusqu’à l’arrivée des Allemands.
C’est la rencontre d’un enfant solitaire et d’un chien sauvage.
C’est l’histoire de Sébastien qui apprivoise la bête qui devient Belle.
C’est l’aventure d’une amitié indéfectible.
C’est le récit extraordinaire d’un enfant débrouillard et attendrissant au cœur de la Seconde guerre mondiale.
C’est l’odyssée d’un petit garçon à la recherche de sa mère, d’un vieil homme à la recherche de son passé, d’un résistant à la recherche de l’amour, d’une jeune femme en quête d’aventures, d’un lieutenant allemand à la recherche du pardon.
C’est la montagne dans toute sa splendeur…
C’est la vie de Belle et Sébastien…
C’est un film de Noël ! Un film pour les familles, pour les enfants à partir de 6 ans !

Le réalisateur

Nicolas Vanier, né à Dakar en 1962, est un aventurier, écrivain et réalisateur français. Il grandit en Sologne dans la ferme de son grand-père, qui lui a fait découvrir la nature. Il fait ses études dans un lycée agricole puis suit une formation à l’ISTOM (Institut supérieur technique d’Outre-mer, aujourd’hui École supérieure d’agro-développement international).

Il se passionne très jeune pour le Grand Nord et exécute de nombreuses expéditions au Nord canadien, en Sibérie, en Alaska, le plus souvent en traineau à chiens dont il devient un grand spécialiste. Il est l’auteur de plus de trente livres surtout sur le Grand Nord et les chiens. Il a réalisé 16 films (documentaires, longs et courts métrages et fiction). Après Belle et Sébastien, Le Dernier Trappeur et Loup, Nicolas Vanier prépare un nouveau film intitulé L’École Buissonnière, dont le tournage est prévu à l’automne 2016 et la sortie en octobre 2017.

Anecdotes sur la préparation du film

Le site de fan Belle et Sébastien retrace l’histoire du film :

« C’est en feuilletant le catalogue de Gaumont que l’un des producteurs, Clément Miserez est tombé sur « Belle et Sébastien », les trois séries en noir et blanc réalisée en 1965, 1968 et 1970 pour la télévision par Cécile Aubry à partir de ses romans. L’idée de l’adapter pour le cinéma est alors venue. Gaumont est emballé par le projet et au moment de choisir le réalisateur, quelqu’un qui connaisse et apprécie assez enfants, chiens et montagne pour relever le défi, les producteurs et les scénaristes Juliette Sales et Fabien Suarez pensent tout de suite à Nicolas Vanier. Il venait de remettre un projet de film pour des raisons de financement et accepte d’être le metteur en scène de ce remake d’une série qu’il adorait enfant « Quand j’étais petit, j’étais complètement accro à cette série ! Il faut dire que j’étais déjà passionné par les animaux, la nature et la montagne et que j’en ai gardé un souvenir profondément ancré en moi. Ce n’est pas anodin puisqu’à l’âge adulte je me suis entièrement consacré aux chiens et à la nature. »

21050711_20131018111538244Dès la première rencontre chez Gaumont, Nicolas Vanier pose quelques conditions quant à la mise en scène « D’abord, il fallait trouver un enfant exceptionnel tant par la force du regard que par la personnalité. Ensuite, je tenais à tourner sur trois saisons. Enfin, je souhaitais transposer le film à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale. C’était un parti-pris esthétique car je ne voulais pas montrer la montagne telle qu’elle est devenue aujourd’hui : je souhaitais retrouver un paysage montagnard de chalets et de villages en lauze, dont l’harmonie de couleurs et de matières fait écho au cuir, au chanvre et au bois des vêtements et des objets de l’époque. C’est donc cette volonté esthétique qui a servi la dramaturgie et qui m’a permis de renouer avec une dimension essentielle de la série : l’aventure, le voyage et la notion de passage. La guerre et la fuite des Juifs vers la Suisse s’inscrivaient parfaitement dans cette continuité. »

Il a ensuite fallu choisir les décors qui conviendraient à l’histoire et à son atmosphère : des paysages de montagne qui soient restés authentiques. Et c’est finalement en Haute Maurienne Vanoise que le réalisateur a choisi de poser ses caméras. « Quand j’ai évoqué ce projet, immédiatement, j’ai pensé à la Haute-Maurienne. Je suis venu plusieurs fois, notamment pour la Grande Odyssée et je connais bien ce secteur. Mais, je n’ai pas voulu me fermer à d’autres propositions. Alors, j’ai regardé ailleurs, j’ai cherché partout. Mais, à chaque fois, je revenais vers la Maurienne. Selon moi, cette histoire ne peut se tourner que là. »

Après de nombreux repérages, il y a trouvé tous les lieux dont il avait besoins pour le film (excepté la scène d’ouverture tournée dans le Vercors et celle de clôture tournée sur les hauteurs de Chamonix). Dans le même temps, il a fallu trouver les différents interprètes des personnages et parmi eux ceux de Belle et d Sébastien.

Pour la grande chienne blanche, l’équipe du film a vu près de 300 chiens patous (gros chiens bergers des Pyrénées couramment utilisés dans toutes les montagnes françaises pour garder les troupeaux de moutons), qui ont dû passer divers tests et faire des essais de dressage. Après en avoir retenu 8, c’est finalement un patou de 3 ans qui a séduit les producteurs par sa haute taille, son beau pelage immaculé et sa grande gentillesse. Il était accompagné sur le tournage par deux autres doublures. Ils ont été entrainés pendant près de six semaines par quatre dresseurs canadiens

Pour le rôle de Sébastien il y a eu près de 2400 candidatures. La production a retenu 200 puis 12 jeunes garçons que Nicolas Vanier a amenés en montagne avec ses chiens pour voir leur comportement. Il a finalement retenu Félix Bossuet, un petit Parisien de 7 ans 1/2 .

Le Sébastien du feuilleton de l’ORTF n’a pas été oublié, il joue le rôle d’André un chasseur. »

Extraits de dialogue

sebastien-et-la-beteSébastien à un paysan : « Moi, je sais pourquoi elle t’a mordu la bête. Tu pues tellement qu’elle t’a pris pour un bouc. »

Sébastien à Belle : « Qu’est-ce que tu es beau… et bîn non, t’es pas beau, t’es belle. »

Sébastien à César : « Tu le connais le berger qui tapait la bête ? Tu sais pourquoi il l’a tapée ? »

Réponse de César à Sébastien : « Il n’y a pas de pourquoi, tu sais pourquoi les gens font la guerre ? »

Distribution

  • Félix Bossuet : Sébastien
  • Tchéky Karyo : César
  • Margaux Chatelier : Angelina
  • Andreas Pietschman : Peter, lieutenant allemand
  • Mehdi El Glaoui : André (ancien Sébastien de la série télévisé).

Pour en savoir plus

Pour qui veut en savoir plus, un site dédié au film : http://belle-et-sebastien.e-monsite.com/

On y trouvera la bande annonce et les multiples variations depuis la série télévisé, y compris une bande dessinée japonaise et la deuxième version cinématographique de Christian Duguay en 2015…

… et un site de Nicolas Vanier, le voyageur du froid : http:/nicolasvanier.com/

 

Belle et Sébastien
Aventure (France), 2013
De Nicolas Vanier
98 min
Lundi 19 décembre, à 15 heures, à la salle polyvalente des Baladins, 85 galerie des Baladins
Adultes : 5 € / soutien : 10 € / enfants et précaires : 1 €
Adhésion donnant droit à tous les films de la saison 2016-2017